"La jeune entreprise" qu’est-ce que c’est ?
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La jeune entreprise du collège de La Mauldre, qu’est-ce que c’est ?
C’est un atelier de 2h par semaine, tous les vendredis de 15h10 à 17h10, pendant lequel les élèves qui sont des jeunes entrepreneurs découvrent le monde de l’entreprise et créent leur propre entreprise afin d’élaborer et de commercialiser un produit ou un service.
Elle est animée par trois professeures « coaches » qui accompagnent et guident les jeunes dans ce projet. Ils sont également affiliés à une association « Les Idéateurs » qui organisent des salons dans lesquels toutes les jeunes entreprises exposent leur projet et sont en compétition pour séduire des jurys afin de remporter des prix.
Qui la compose ?
Ce sont 14 élèves de 3ème issus de 2 classes différentes. Ils ont été recrutés l’année dernière sur lettre de motivation et entretien par les jeunes entrepreneurs.
Comment les jeunes se structurent-ils en entreprise ?
Le début de l’année commence par une phase de brainstorming pendant laquelle les jeunes entrepreneurs exposent des idées afin d’aboutir, par consensus, à un produit ou à un service répondant à un besoin. Une fois LA bonne idée trouvée, ils ont la possibilité de candidater sur deux postes comme dans une vraie entreprise en rédigeant deux lettres de motivation et un CV.
Ils passent un entretien professionnel devant un jury extérieur qui élabore ensuite l’organigramme de la jeune entreprise afin de répartir les jeunes dans des services précis, en fonction de leurs qualités et de leurs compétences (Direction, Ressources humaines, service financier et administratif, service marketing et communication, service technique et production, service commercial).
Puis, ce sont les PDG et DG qui distribuent les tâches de chaque service au début des séances et organisent un debrief final en fin d’atelier afin de fixer des objectifs pour la prochaine fois.
La jeune entreprise, des bénéfices et de la solidarité !
Comme toute entreprise, le modèle économique de la jeune entreprise se doit être rentable et donc de dégager des bénéfices.
Pour financer l’achat des matières premières et des frais de communication (cartes de visite, kakemono…), les jeunes entrepreneurs doivent trouver des investisseurs à qui ils vendent des « avances remboursables » pour établir un capital de démarrage de 500 euros. Ils bénéficient aussi d’un reliquat de la micro-entreprise de l’année dernière (environ 150 euros) et trouvent également des partenaires pour obtenir des dons (le FSE du collège, le syndicat mixte de Commune…).
Ensuite, vient le temps de la production puis de la commercialisation (trouver des clients et des points de vente). La jeune entreprise s’engage à reverser au moins 20 % de ses bénéfices à une association de son choix (souvent en lien avec le projet). Le reste sert à financer des activités de groupe afin de terminer l’année sur un moment de convivialité.